Agression : indemnisation préjudice corporel

Les agressions constituent l'une des causes les plus importantes de dommages corporels, et ce, qu’il s’agisse d’agressions verbales, physiques ou sexuelles, ou encore de violences conjugales. En France, le dispositif juridique permet aux victimes d’agression de prétendre à une indemnisation pour les préjudices subis.

Victimes d’agression : comment obtenir réparation pour les préjudices corporels ?

Les agressions constituent l'une des causes les plus importantes de dommages corporels, et ce, qu’il s’agisse d’agressions verbales, physiques ou sexuelles, ou encore de violences conjugales. En France, le dispositif juridique permet aux victimes d’agression de prétendre à une indemnisation pour les préjudices subis.

La procédure à suivre pour les victimes d’agression

La première étape pour la victime est de réaliser un dépôt de plainte auprès des autorités compétentes (commissariat de police ou brigade de gendarmerie).

Cette plainte donnera lieu à une enquête, et à la constitution d’un dossier comprenant les preuves médicales attestant des blessures physiques et du taux d’Incapacité Temporaire Totale de travail (ITT) ou d’Incapacité Permanente (IPP).

À l’issue de l’enquête, le procureur de la République détermine la suite de la procédure : renvoi devant le tribunal correctionnel pour définir la sanction à l’égard de l’auteur de l’infraction, ou classement sans suite.

Dans les deux cas, la victime est en droit de demander une indemnisation par le versement de dommages et intérêts pour compenser les préjudices subis. Elle doit pour cela mener une action devant un tribunal civil :

  • Constitution de partie civile, si elle est réalisée en parallèle de la procédure pénale
  • Dépôt de plainte avec constitution de partie civile, dans le cadre d’un classement sans suite
Quels préjudices donnent droit à indemnisation en cas d’agression ?
Dans le cadre d’une agression, c’est le principe de la réparation intégrale des préjudices qui s’applique. Tous les préjudices subis et justifiés - qu’ils soient temporaires ou permanents - ont alors vocation à être indemnisés.

Il s’agira des préjudices physiques et psychologiques subis par la victime (blessures corporelles, souffrances morales, préjudices esthétiques…) mais pas seulement.

Les préjudices matériels (atteinte aux biens de la victime) et financiers (perte de revenus, frais divers…) sont également pris en compte, ainsi que les préjudices moraux et économiques endurés par son entourage (les victimes indirectes), le cas échéant.
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À retenir pour l’indemnisation des victimes d’agression :
  • Il n’existe pas de barème d’indemnisation mais un référentiel des différents préjudices pouvant faire l’objet d’une réparation. Il s’agit de la nomenclature Dintilhac, créée en 2005.

  • Le calcul se fait par référence au droit commun en fonction des postes de préjudices et des preuves apportées pour chacun par la victime. Si le recours à un avocat n’est pas obligatoire, il est cependant recommandé afin d’obtenir une indemnisation juste et complète, que soit dans le cadre d’une procédure judiciaire comme dans le cadre d’une négociation avec une compagnie d’assurance ou un fonds de garantie.

  • Dans l’hypothèse où l’agresseur n’a pas été identifié ou qu’il n’est pas solvable, la victime peut :
    • demander l’appui du Service d'Aide au Recouvrement des Victimes d'Infractions (SARVI) pour obtenir tout ou partie des dommages et intérêts ainsi qu'une aide au recouvrement pour les sommes restant dues.

    • saisir la Commission d'Indemnisation des Victimes d'Infractions (CIVI) si toutefois elle présente des séquelles graves (incapacité permanente ou incapacité totale de travail supérieure ou égale à 30 jours).




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