Éloignement du conjoint violent

Cette mesure permet de contraindre l’auteur de violences familiales, envers son ou sa conjointe ou ses enfants ou son ou sa concubine, son partenaire de PACS… , a quitter le domicile familial.

Que faire en cas de violences conjugales ?
- Contacter police secours (17)
- Faire constater ses blessures par un médecin, le certificat médical sera une aide précieuse
- Porter plainte, avec ou sans les conseils d’un avocat
- Demander une ordonnance de protection (même si l’auteur des violences ne réside pas au domicile)
Votre 1ère consultation
Les actions civiles
L’ordonnance de protection

L’auteur des violences se voit interdire sa présence au domicile et à ses abords, jusqu’à 6 mois. Si le loyer est pris en charge par l’auteur, le règlement doit être maintenu jusqu’à 6 mois. Ces violences peuvent être physiques ou psychologiques en prenant la forme de menaces, de pressions économiques ou de privations.
La décision est très rapide (6 jours après audience). L’avocat n’est pas obligatoire mais pour démontrer la mise en danger, son conseil est fortement conseillé.
La mesure porte sur les époux, les concubins, les partenaires de PACS, les anciens conjoints… La cohabitation n’est pas obligatoire pour obtenir cette ordonnance.

Le juge statue également, le cas échéant, sur les enfants communs : résidence, droit de visite et d’hébergement, pension alimentaire.

L’audience de divorce sur mesures provisoires à bref délai

La victime peut demander au juge aux affaires familiales une audience plus proche pour obtenir l’expulsion du conjoint violent.

La téléprotection

Le TGD (téléphone grave danger)
un dispositif d’alerte pour les services de police, actionné par la victime, qui génère une intervention en urgence. Ce dispositif est mis en place sous certaines conditions (absence de cohabitation et interdiction de contact préexistante)

Le BAR (bracelet anti-rapprochement)

Un dispositif de géolocalisation de l’auteur des violences qui déclenche une alerte automatique en cas de rapprochement avec la victime de violences dans un rayon kilométrique défini par le juge.

Les actions pénales
Les sanctions vont de 3 à 5 ans d’emprisonnement et de 45000 à 75000 euros d'amende

La plainte

La victime dépose plainte au commissariat, à la gendarmerie ou par courrier adressé au procureur de la république du tribunal dont dépend son domicile. Il est souhaitable de toujours être muni d’un certificat médical. Le procureur peut classer la plainte ou poursuivre l’auteur.
Le conseil de l’avocat est primordial.

La mesure de sûreté

le procureur peut décider de demander à l’auteur de ne plus être présent au domicile.

L’injonction d’éloignement

A tous les stades de la procédure, le procureur peut décider d’exclure le conjoint, partenaire de pacs, concubin, ex compagnon… du domicile de la victime

Sortie d’incarcération

Dans ce cas, la victime doit être prévenue, et l’auteur peut-être sous surveillance électronique ou dans faire l'objet d’une procédure d’éloignement

Pour conclure
Les mesures sont nombreuses, et les situations de chacun sont parfois confuses, mêlant souvent des sentiments, de l’emprise, de l’attachement entre les victimes et les auteurs.

Le rôle de l’avocat est d’accompagner et de conseiller, pour prendre les meilleures décisions pour les victimes, à un moment d’extrême fragilité.
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