PRESSE / Carcassonne : 2 ans de prison ferme pour avoir frappé et harcelé son ex-femme

C'est menotté que le prévenu est arrivé devant le tribunal correctionnel de Carcassonne ce jeudi 30 juillet.

Article original publié dans l'indépendant du 11/12/2020 par G. C.
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Ce jeudi 30 juillet, un homme âgé de 42 ans comparaissait devant le tribunal correctionnel de Carcassonne pour des faits datant du 2 juillet. Il a été reconnu coupable.

C'est menotté que le prévenu est arrivé devant le tribunal correctionnel de Carcassonne ce jeudi 30 juillet. Il devait répondre de "violence aggravée par deux circonstances suivies d'incapacité n'excédant pas 8 jours, de non-respect d'une interdiction judiciaire, et appels téléphoniques malveillants". Avec un casier judiciaire portant déjà mention de faits similaires, le prévenu était encore sous le coup d'un sursis de 6 mois. 

Avant le traditionnel rappel des faits effectué par le président, la défense, représentée par Me Blondeau a demandé à avoir la parole en début d'audience pour éclaircir quelques points de la procédure : "On n'a pas les faits qui lui sont concrètement reprochés. En effet, je ne dispose que de trop peu d'éléments sur le détail des violences à l'encontre de la victime ; mais aussi, j'attire votre attention sur le document lié à l'interdiction de rencontre de la victime qui n'est pas clair". Le président annonce que "le tribunal prendra en compte ces problèmes de procédures lors de la délibération". 

Les faits se sont déroulés à Carcassonne, aux alentours de 7 h du matin, le 2 juillet. La police est appelée pour un échange de coups entre deux personnes, en l'occurrence un homme et une femme. La victime explique à la police avoir reçu des gifles de la part de son ex-mari, qui l'aurait coincée contre une barrière. L'individu a le visage couvert de sang, après avoir également reçu des coups de la part de la victime qui explique s'être défendue. La police ajoute que le prévenu est contrôlé pour l'alcool et présente un taux de 1,2 g par litre de sang. Durant les jours qui ont précédé, l'individu est aussi accusé d'avoir envoyé des SMS d'injures et de menaces à l'encontre de la victime. 

Je n'arrive pas à faire le deuil de la relation qui a duré 20 ans

L'homme de 42 ans expliquera au tribunal avoir voulu aller à la rencontre de son fils sur la route de l'école, sans jamais l'avoir trouvé, car celui-ci n'avait finalement pas cours. Il est ensuite tombé face à face avec son ex-femme, là où l'altercation aurait démarré. Une explication que Me Deloffre, pour la partie civile, dénoncera en ajoutant que "Monsieur n'était pas là pour voir son fils qui de toute façon ne commençait qu'à 8 h 30, mais bien pour voir ma cliente". Devant le tribunal, l'homme ajoute qu'il reconnaît les faits de violence et les SMS injurieux car il "n'arrive pas à faire le deuil de la relation qui a duré 20 ans". 

Le tribunal déclarera l'homme coupable des faits qui lui sont reprochés, à l'exception de l'irrespect de l'interdiction de rencontre. Et prononcera une peine de 18 mois d'emprisonnement ferme, à laquelle s'ajoutera la révocation du sursis mise à l'épreuve de 6 mois. Peine assortie d'un mandat de dépôt à l'issue de l'audience.

Article original publié dans l'indépendant du 11/12/2020 par G. C.
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