PRESSE / Carcassonne : 30 mois de prison ferme pour l'agression d'un handicapé

Les faits étaient survenus en février dernier. La victime avait essuyé une série de coups de poing dans le visage.

Article original publié dans l'indépendant du 27/04/2020 par Laurent Costes
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Les faits étaient survenus en février dernier. La victime avait essuyé une série de coups de poing dans le visage. 

Le tribunal correctionnel de Carcassonne a condamné, ce lundi 27 avril, un jeune homme de 20 ans jusque-là placé en détention provisoire, à la peine de 30 mois de prison ferme, et six mois assortis du sursis avec une mise à l'épreuve pendant deux ans, ainsi que la révocation d'un sursis (dix mois de prison ferme supplémentaires). Il était poursuivi pour un vol avec violence commis sur une personne handicapée dans la nuit du 19  au 20 février dernier à Carcassonne. Poursuivi pour non-assistance à personne en danger, son compère, non présent lors de l'audience, a lui été condamné à un an de prison avec sursis. 

Lors de la comparution immédiate, Kamal El Ghourraf a reconnu les faits. "Je regrette beaucoup. La prison m'a fait réfléchir", a-t-il avoué, précisant avoir ignoré lors de l'agression que la victime était handicapée. Il reconnaît avoir asséné "trois ou quatre coups de poing" sur le visage de la victime, alors à bord d'une voiture en stationnant devant un snack de l'avenue du Général-Leclerc.
Mais il nie avoir voulu l'extirper du véhicule, alors que l'homme handicapé, par la voix de son avocate Me Charlotte Deloffre, a précisé que son agresseur a tenté de l'en sortir. "S'il avait été mis au sol, c'était terminé pour lui. Ce qui l'a sauvé, c'est la sacoche", a insisté l'avocate, rappelant ainsi le vol de cet accessoire. La partie civile a par ailleurs longuement insisté sur les conséquences psychologiques pour son client "avec une peur panique qui le tient à la gorge". 

"Violence inacceptable"

"C'est une scène de violence inacceptable", a insisté le parquet, qui a rappelé le casier judiciaire de l'auteur des coups, par ailleurs en état de récidive. Il a réclamé trois ans de prison ferme et le maintien en détention. Pour son compère, absent, huit mois de prison ont été requis. 

"Il ne faut pas rester hermétique au devenir d'un garçon de 20 ans", a plaidé Me Hichem Laredj, pour le premier, rappelant le contexte de consommation d'alcool pendant la soirée, mais aussi les efforts d'insertion de son client, intérimaire dans le bâtiment.
Le défenseur a demandé une peine mixte au tribunal. Demande qui n'a pas été suivie par le tribunal qui a prononcé un mandat de dépôt pour Kamal El Ghourraf, maintenu ainsi en détention. 

Article original publié dans l'indépendant du 27/04/2020 par Laurent Costes
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