PRESSE / Carcassonne : jugés en comparution immédiate après l'agression d'une personne lourdement handicapée

Deux Carcassonnais de 19 et 20 ans seront jugés ce jeudi 26 mars, après l'agression d'une personne lourdement handicapée dans la nuit du 19 au 20 février, à Carcassonne.

Article original publié dans l'indépendant du 25/03/2020 par Yannick Bonnefoy
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Deux Carcassonnais de 19 et 20 ans seront jugés ce jeudi 26 mars, après l'agression d'une personne lourdement handicapée dans la nuit du 19 au 20 février, à Carcassonne.

En détention provisoire pour l'un, et sous contrôle judiciaire pour le second depuis le 21 février, c'est ce jeudi 26 mars que Kamal E.G. et Zakaria Abderazak J., respectivement âgés de 20 et 19 ans, seront finalement jugés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Carcassonne.

Kamal, défendu par Me Hichem Laredj du barreau de Carcassonne, est poursuivi pour "vol avec violence ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à huit jours (en l'occurrence dix jours d'ITT), en récidive". Zakaria, le seul à comparaître libre devant le tribunal, devra pour sa part répondre de "non-assistance à personne en danger". Devant être initialement jugés le 24 février, ils avaient bénéficié d'un renvoi de leur jugement sur fond de grève des avocats.

Les faits pour lesquels ces deux Carcassonnais sont poursuivis remontent à la soirée du 19 au 20 février, à Carcassonne. Cette nuit-là, c'est aux environs de 3 h du matin que les deux prévenus s'en étaient pris à une personne handicapée en fauteuil roulant, à hauteur de la maison d'arrêt, le long de l'avenue du Général-Leclerc. Après avoir copieusement tabassé leur victime, les deux voyous étaient repartis avec le contenu de son portefeuille, dont une carte bancaire.

"Ce soir-là, je ne sais pas ce qu'il m'a pris."

De la personnalité de Zakaria, placé sous contrôle judiciaire, on sait qu'il n'a jamais été condamné, mais qu'il a des problèmes dans son insertion sociale. C'est une personne décrite comme très isolée qui vit chez sa mère. Il se dit "prêt à réagir avec de l'aide".
Kamal, pour sa part, a un pedigree judiciaire plus étoffé. ManÅ“uvre dans le bâtiment, il travaille en intérim. Lui se dit prêt à "indemniser la victime". Le lundi 24 février dernier, lors de l'audience de comparution immédiate initiale, Kamal avait déclaré au tribunal qu'il était alcoolisé ce soir-là : "Je ne sais pas ce qu'il m'a pris."

La victime, qui s'est vue prescrire dix jours d'ITT suite à cette agression sauvage, a aujourd'hui quitté Carcassonne avec le traumatisme qui est le sien. "C'est une personne lourdement handicapée depuis la naissance...", avait déclaré son avocate Me Charlotte Deloffre le 24 février dernier. "Il est terrorisé, et n'a pas tout dit de peur de représailles."

Article original publié dans l'indépendant du 25/03/2020 par Yannick Bonnefoy
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