PRESSE / Carcassonne : Prison ferme pour des violences sous surveillance électronique

Des faits de violences sans ITT, exercées en état de récidive sur sa concubine, sous le regard affolé de leur fils de 18 mois.

Article original publié dans l'indépendant du 13/11/2014 par Yannick Bonnefoy
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Demain vendredi, cela fait tout juste un mois qu’Anthony Vanhoutte, 21 ans, a bénéficié d’un aménagement sous surveillance électronique de la part du juge d’application des peines, alors qu’il avait déjà purgé 7 mois de prison… pour des faits identiques à ceux pour lesquels il était poursuivi, ce jeudi matin, devant le tribunal correctionnel. Des faits de violences sans ITT, exercées en état de récidive sur sa concubine, sous le regard affolé de leur fils de 18 mois. Sans oublier la dégradation d’un lavabo au domicile conjugal.


Dès le début de l’audience, le président Pierre Vilar a relevé que le conflit au sein du couple avait débuté lundi pour une raison futile. Mais c’est le lendemain, mardi 11 novembre, en fin de matinée, que les policiers ont été appelés par la victime affolée, alors que son compagnon venait de tout casser à la maison lors d’une nouvelle dispute.
"Depuis que je suis sorti de prison, on a du mal à communiquer… ça a dérapé. Je regrette d’avoir tout gâché, je n’ai pas réfléchi. Je demande pardon", a indiqué le prévenu à la barre. N’ayant pas souhaité déposer plainte ni voir de médecin, la victime est revenue sur ses déclarations devant le tribunal : "Il n’y a pas eu de violence comme je l’ai dit. C’est vrai qu’il m’a tenu les cheveux, mais c’est moi qui me suis mise par terre car j’avais peur… qu’il me frappe."
Pour le vice-procureur Bérès, ce couple est un stéréotype en matière de violence conjugale : "Une femme prête à pardonner, qui se sent responsable, et un mari, l’homme violent, qui pleure à l’audience." Et de requérir une peine de 6 mois de prison avec un mandat de dépôt. Pour la défense, Me Deloffre a bien tenté de convaincre le tribunal que son client avait besoin d’être accompagné, mais le président Pierre Vilar en a décidé autrement. Et a condamné Anthony Vanhoutte à 6 mois de prison ferme… avec effet immédiat.

Article original publié dans l'indépendant du 13/11/2014 par Yannick Bonnefoy
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